Challenge Paupy. Colomiers 13 mai 2010. MINIMES B

Retour sur le Challenge Paupy à Colomiers. 12 et 13 Mai 2010.


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Content. Oui je suis content. On a presque tout perdu pourtant. Mais il nous faut relativiser. Nous avons joué dans le comité le plus averti, le plus fort de France.


Loin de moi de vouloir minorer les rencontres fédérales que nous avons fait jusqu ‘à présent, mais il faut avouer que ce tournoi était âpre, difficile et engagé. Pas tant dans les contacts, quoi que…mais on a pris une leçon dans le jeu déployé. Dans le combat par l’évitement.


Saint André de Cubzac, Toulouse A et B, Montaudran.


C’était notre poule. Pas facile sur le papier, pas plus simple sur le terrain !


Peu de mots pour dire sur ce qui s’est passé dans mon observation. Sur la journée, mais je pense que ces retours sont importants à livrer, aussi, à froid.


J’ai entendu Jeudi que certains d’entre vous se sentaient ridicules. A chaud, bien sûr. Je vous comprends. Seuls ceux qui jouent (ou ont joué) peuvent ressentir cette frustration de la défaite. Et cette frustration n’existe parce que la victoire se joue à rien. Une passe un peu longue (temps humide), un plaquage raté en rideau 1, un coup de pied hasardeux…


TOULOUSE 1 / SMUC 2 : 4 essais à 0

Petits bras. Pas pour nous, pour l’équipe du Rugby club Toulousain. Ils engagent deux équipes à 12 avec 4 remplaçants dans chaque équipe. 32 Bonhommes. On est monté avec un effectif similaire pour la 1 et la 2. Le SMUC a joué la carte de la fierté, et celle du courage. Deux équipes pour un effectif de 35.


Le RCT (qui recueille tous les « déchets » du stade selon les dires d’un entraîneur du cru) a privilégié la gagne. Soit.
Aucune gloriole à en tirer pour moi.


Rapides, puissants, efficaces dans la conservation ils finissent par nous déborder. Normal. Mais on s’en prend seulement 4. Parce que seul le courage, l’engagement, la solidarité et la fierté permettent de colmater les difficultés.


Avant le match, je vous ai dit que je jouais très fréquemment en fin de
saison contre des équipes britanniques,mais aussi dans la région sud ouest.


Comme vous, je débarquais de Bretagne avec mon équipe, rempli de complexes.


La trouille au ventre, un séisme intestinal. Mais tout ça n’est que du fantasme.


L’envie de combattre n’appartient pas qu’au sud ouest. Exister au rugby, c’est s’affronter.

Pendant 5 minutes de jeu, nous n’existons pas. On rivalise, on défend, puis on met la tronche.


Par fierté. Par orgueil et ça, cela me plait. Le rugby c’est vaincre l’affectif. Et il est bien là notre point faible.


Côté gabarit, on joue jeu égal ; il n’ y a pas véritablement de golgoth. La différence se fait par l’intensité dans les contacts, les soutiens au porteur et le volume de jeu (beaucoup de passes).


TOULOUSE 2 / SMUC 2 : 1 essai à 1


On rentre sur le terrain avec encore de la crainte. On observe les gabarits des adversaires, on se cague une fois de plus.


La première partie de jeu on est dominé. On subit et jouons chez nous, sur le reculoir.


On défend bien jusqu’ à se prendre l’essai le plus con du tournoi.


On bénéficie d’une touche sur nos 5 mètres, on lance puis récupère le ballon sur le premier sauteur. Bonne libération ; passe vissée de 15 mètres d’Alexis (dans les chaussettes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ) pour Victor …il pleut, le ballon glisse…en avant. Prévisible. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Avantage pour Toulouse 2 qui récupère le ballon, essai. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]





Je bas une fois de plus le rappel, lorsque l’on joue dans nos 22 M, l’objectif premier est d’en sortir ! Sur cette situation il aurait fallu mettre Victor dans l’axe de la libération de balle. Alexis aurait assuré la passe, et Victor aurait mit un coup de pétard en touche pour éloigner le danger.


Coup de renvoi. Toulouse récupère, joue en deux ou trois passes puis botte par-dessus notre rideau 1 pour revenir chez nous. Dans nos 22 cela dispute chaud, mais nous arrivons à conserver le ballon. On sort le ballon et jouons devant la défense à la baballe, sans créer de danger ni d’incertitude.
On produit du travers à tout va. Heureusement que Gianni est là. En soutien il récupère la gonfle et repique intérieur pour redresser la course. Cela a pour incidence de stopper la défense glissante, et de centrer tout ce beau monde.

Une fixation est créée, le ballon sort rapidement et Alexis joue le sens sur
Paul. Course de 20 M le long de la touche, passe intérieure sur Enzo on avance ainsi en pénétrant jusqu’en terre promise. Essai.


Ce match est super frustrant, car nous dominons le reste du match. On s’est libéré. Trop tard. 1 partout.


MONTAUDRAN B / SMUC B : 1 essai à zéro.


Comme des coucous on était remonté. Sûr de faire quelque chose. Au combat on y est. On va à la mine, on fait bonne figure défensivement.
On se prend un essai sur un plaquage manqué sur notre aile.


Et ouais Hugo est sorti.

La partie devient plus compliquée, forcément. On court tout fou pour égaliser. En vain. On joue devant la défense sans jamais inquiéter la
défense. Personne ne cherche à prendre un intervalle pour ouvrir des portes.


Le score ne bougera pas. Frustrant de perdre ainsi, surtout lorsque l’on sent la victoire possible.

Le plus bête dans ce match, c’est que l’on perd Arthur. Un doigt cassé.

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ST ANDRE DE CUBZAC B / SMUC B : 1 essai à 0


Même topo que le match précédent. Un plaquage manqué, ça va au bout. Pas de second rideau défensif.

Ensuite on se laisse impressionner par le jeu déloyal de St André. On « pleurniche »,

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on s’engueule entre nous plutôt que d’aller les cartoucher en bonne et due forme.

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On perd le match sur l’affectif. On y revient. Lorsqu’il faut recoller au score, un seul mot devrait être prononcé sur le terrain. SOLIDARITE. Il faut se motiver. Reprendre son sang froid, et remettre du charbon dans la locomotive ! Je n’ai vu personne sur le terrain secouer les copains. Pour gagner dans ces matchs il faut avoir du tempérament.
De la gnaque, de la gnaque et encore de la gnaque.

Là on y est allé comme des warriors bisounours [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]




On en a manqué sur ce match.


L’ensemble n’est pas si négatif que cela. Ce challenge est formateur, et nous indique la route à suivre pour le championnat régional.


Je crois en cette équipe. Malgré les gabarits imposants de certains clubs ,personne en équipe 2 ne s’est débiné. Pas de bobologie imaginaire pour éviter un temps de jeu.


Merci les gars.